J'ai besoin de votre aide et de vos commentaires. Sur mon ordi, lorsque j'essaie d'utiliser le simulateur pour le Québec (voir les onglets ci-dessus), cela fonctionne parfaitement sous Chrome (y compris en version mobile sur mon Nexus 4, bien que cela ne soit pas très pratique) et Firefox. Cependant, si j'essaie d'utiliser Internet Explorer, je ne peux pas entrer les pourcentages désirés. Lorsque je tape un nombre sur mon clavier, rien ne s'écrit. Pour info, je suis sous Windows 8.1 pro et il s'agît d'IE 11.

Je voudrais savoir si d'autres lecteurs ont ce problèmes. Je comprends que la plupart d'entre vous n'utilisez plus IE, mais les utilisateurs IE représentent quand même la 2e audience de ce blogue (à 23%, juste derrière Chrome avec 24% et devant Firefox à 22%).

Je vous serais ainsi très reconnaissant d'essayer le simulateur avec IE et de me dire, en commentaires, si cela fonctionne pour vous. Je suis intéressé si vous avez d'autres commentaires également.

Merci d'avance!
Un peu de politique fédérale pour changer. Le modèle est assez préliminaire, mais cela suffira pour l'instant. En particulier, les probabilités ne sont calculées que pour le Québec et les divers coefficients n'ont pas été testés aussi minitieusement que ceux pour le modèle du Québec.

Le dernier sondage Nanos montre le PLC de Justin Trudeau en tête au niveau national. Transposées en sièges, ces intentions de votes donneraient un très probable gouvernement Libéral minoritaire. À remarquer que Nanos groupe le Manitoba, la Saskatchewan et l'Alberta sous la catégorie Prairies. Les autres sondeurs (ainsi que mon modèle) séparent généralement l'Alberta. Pour ces projections, j'ai ainsi entré ces intentions de votes pour ce que j'appelle les Prairies et l'Alberta, mais cela entraîne nécessairement une erreur. Dans les faits, le PLC doit probablement être plus élevé au Manitoba/Sask. et plus bas en Alberta. Mais bon voilà, si vous n'êtes pas contents, vous pouvez entrer vos chiffres dans le simulateur. Voici les résultats:



Note: ce billet est très long et contient beaucoup d'information. Si vous ne voulez voir que les résultats, sautez directement à cette section ci-dessous.

La division du vote entre le PQ, QS et ON est un sujet souvent abordé. Ces trois formations sont en effet vues comme se partageant le même électorat (social-démocrate, souverainiste pour simplifier grandement). Le but de se message n'est pas de remettre en cause cela. En raison du mode de scrutin actuel, une telle division peut souvent mener à l'élection d'un candidat PLQ ou CAQ dans un comté pourtant majoritairement de gauche et souverainiste.

Une possible solution à ce problème pourrait être une collaboration entre ces partis. En particulier, ces trois formations pourraient présenter un candidat unique dans plusieurs circonscriptions. Ce retrait mutuel de candidat est bien plus flexible qu'une fusion ou coalition. Cette pratique est très fréquente par exemple en France où le scrutin majoritaire ne pardonne pas la division du vote.

Avant de continuer cette analyse, regardons la division du vote en 2012. Lors de cette élection, il y avait 23 comtés remportés par le PLQ ou la CAQ dans lesquels la somme des votes PQ, QS et ON dépassaient le total. 23 comtés où la division du vote a possiblement eu un impact. Cependant, ne vous détrompez pas, ce nombre représente un maximum absolu puisque il part du principe qu'un candidat unique n'aurait eu d'autre impact que d'additionner les votes de ces trois partis, sans perte ou autre conséquence. Il est faux de dire que si ces partis avaient présenté un candidat unique, cette "coalition" aurait remporté 80 sièges.

Le dernier sondage Léger posait la question concernant le possible report des votes en cas de candidat unique. La question bien sûr est de savoir si les électeurs PQ, QS et ON suivraient leurs partis respectifs. Cela n'est pas évident. On peut facilement imaginer certains électeurs ON préférer ne pas voter plutôt que de devoir appuyer le candidat Péquiste dans leur comté. Ou alors des électeurs Péquistes de droite qui ne voudraient pas d'un accord avec une formation plus à gauche telle que QS. Le tableau ci-dessous présente les résultats.

Intentions de votes originales
Report des voix
total
plq
pq
caq
qs
on
candidat unique
27%
2%
80%
11%
62%
75%
plq
27%
72%
4%
14%
2%
3%
caq
12%
2%
2%
60%
2%
12%
vert
6%
5%
0%
2%
10%
6%
ne sait pas
24%
16%
14%
13%
21%
4%
refus
4%
2%
0%
0%
2%
0%
Source: sondage Léger, 22 juin 2013

Quelques remarques concernant ces données:

1) De manière générale, les électeurs PQ, QS et ON semblent plutôt prêts à voter pour un tel candidat unique. Cela est particulièrement vrai pour les électeurs Péquistes. Peut-être partent-ils du principe que ce candidat unique serait celui du PQ. Ou peut-être ces électeurs sont maintenant conscients de cette division du vote et sont prêts à faire quelques sacrifices pour corriger cela.

2) Dans les faits, la grande perdante d'un tel candidat unique serait... la CAQ! En effet, la présence d'un tel candidat unique entraînerait une défection marquée des électeurs caquistes. En partie pour ce candidat unique, mais surtout pour le PLQ. Il semblerait que la perspective d'une majorité PQ-QS-ON inciterait beaucoup d'électeurs CAQ à se reporter sur la meilleure option pour empêcher cela: le PLQ. Il s'agît d'une belle illustration de l'autre division du vote: la droite non-souverainiste. Ainsi, une concentration du vote de gauche-souverainiste entraînerait une concentration de l'autre bord et malheureusement pour la CAQ, il semble que cela se ferait essentiellement au profit du PLQ.

3) Il y a un très grand nombre d'indécis. Plus de 20% des électeurs QS ne savent pas ce qu'ils feraient par exemple.

Le point 3 pose problème pour faire une analyse détaillées. En effet, dépendamment de si ces 21% décident finalement de se reporter sur le candidat unique ou, au contraire, décident de ne pas voter, cela change les résultats diamétralement. Dans le meilleur des cas, si ces indécis se répartissent proportionnellement de la même manières que les autres, cela permettrait au PQ-QS-ON de récupérer presque tous les comtés où il y a une division du vote. Mais dans le pire des cas, si ces indécis décident de ne pas voter (ou de reporter sur le PLQ par exemple), alors là les Libéraux pourraient carrément être des gagnants nets (grâce aux votes provenant de la CAQ).

Nous devons ainsi faire quelques hypothèses sur ces indécis afin d'estimer le potentiel (et risques) d'un tel accord entre les formations souverainistes. Et plus que jamais, introduire une dose d'incertitude via les simulations va s'avérer très utile.

Nous partons du principe que le meilleur scénario pour la "coalition" serait que les indécis se répartissent proportionnellement. En théorie, un scénario encore meilleure serait que tous les indécis se reportent sur le candidat unique, mais cela apparaît comme très improbable. Le pire scénario à l'inverse serait celui où tous ces indécis décident de ne pas voter. Là aussi, un scénario théoriquement pire serait d'avoir ces indécis se tourner vers le PLQ ou la CAQ. Mais là encore, cela semble trop invraisemblable pour mériter notre attention. Si vous préférez, je ne tiens pas compte des deux scénarios "extrêmes".

Aussi, certains chiffres du tableau n'ont pas vraiment de sens. Par exemple, comment expliquer que 5% des électeurs PLQ décideraient de voter Verts si le PQ-QS-ON s'entendaient sur un candidat unique? Je ne change pas cela, mais gardez en tête que ce tableau contient probablement des erreurs.

Nous modifions quelque peu la répartition des votes pour le PLQ. Spécifiquement, les indécis sont répartis automatiquement auprès du PLQ. Je ne fais pas cela dans le but d'introduire un biais pro-PLQ, mais bien car je considère que la vraie incertitude d'une telle alliance électorale repose sur le report des votes des partis de cette alliance. Je ne procède pas de même pour la CAQ cependant car le tableau montre clairement que les électeurs CAQ pourraient être tentés de se reporter soit sur le PLQ (encore une fois, pour éviter une division du vote à droite) ou sur ce candidat unique (possiblement, les chances de victoires de cette coalition étant plus élevées avec un candidat unique, certains électeurs changeraient de bord. Il n'est pas rare d'avoir des électeurs considérer de voter pour un autre parti si ce dernier a une chance de gagner).

Les comtés où un tel candidat unique serait présenté sont déterminés à l'avance. En cas d'élections, les partis devraient s'entendre sur ces comtés possiblement au tout début de la campagne. Pour ces simulations, un candidat unique est présent dans les 15 comtés où le modèle (celui du simulateur) projette une telle division du vote. Il faut bien se rendre compte que les comtés où une telle division du vote est présente ne sont pas les mêmes dépendamment de si le PQ est à 27% ou à 34%. Mais encore une fois, cette incertitude existerait en cas d'élections. Je reviens sur ce sujet dans ma conclusion.

Je fais 5000 simulations durant lesquelles je tiens compte de l'incertitude liée aux intentions de votes (i.e: les marges d'erreurs et les possibles erreurs des sondages, ou plus précisément de ce sondage), du mode de scrutin (même en ayant les vrais pourcentages provinciaux, il n'est pas possible de projeter chaque parti correctement dans chaque comté), ainsi que du report des votes pour PQ-QS-ON (spécifiquement, les simulations alternent entre le meilleur et le pire scénario mentionnés ci-dessus, incluant les scénarios entre ces deux . Ainsi, le candidat unique reçoit parfois 95% du vote PQ, mais parfois seulement 80% par exemple). L'idée est vraiment de mesurer dans quelle mesure un tel candidat unique serait capable d'augmenter les chances de victoires pour ces trois partis.

Résultats.

- Le PLQ voit ses chances de remporter le scrutin (i.e: remporter le plus de sièges) passer de 97% à 77%! Dans le même temps, le PQ-QS-ON passerait de 3% à 23% (en partant du principe que le PQ, QS et ON formeraient une coalition après l'élection). Cela peut sembler décourageant pour les partisans de ces formations de voir que le PLQ resterait le favoris, mais dans les faits les changements sont remarquables. En effet, avec un candidat unique dans seulement 15 comtés, le PLQ n'aurait que 77% de chances de gagner l'élection malgré une avance de 11 points dans les sondages! J'ai refait le même exercice mais avec le PLQ devançant le PQ par seulement 5 points. Dans ce cas, les chances du PLQ passeraient de 62% à 50%.

- En moyenne, ce candidat unique permettrait aux trois partis de récupérer 9 des 15 circonscriptions où la division du vote opère. "Seulement" 9 sur 15 car le report des votes n'est pas parfait. Pour indication, sans le candidat unique, le PQ ne gagnerait que 4 comtés sur 15 en moyenne.

- Grâce à ces 9 victoires, la moyenne des sièges allant au PQ+QS+ON passe de 49 à 53. En même temps, le PLQ passe de 68 à 64 et la CAQ de 9 à 7. (Cela ne somme pas parfaitement à 125 car il s'agît d'arrondis).

- Vous pouvez voir les projections avec un candidat unique ici. La catégorie "unique" en jaune représente le meilleur résultats du PQ, QS ou ON dans les comtés "sans" division du vote. Pour les 15 comtés où une redistribution a eu lieu, le résultat présenté est ainsi pour le potentiel candidat unique.

- Davantage qu'en termes de sièges, il vaut parfois mieux regarder les conséquences en termes de probabilités. Par exemple, prenez mon exemple favoris de division du vote: Laurier-Dorion. Avec le candidat unique, la "coalition" a 68% de chances de gagner cette circonscription. Sans candidat unique? Moins de 1%! À noter que dans ce comté, le candidat unique devrait probablement provenir de QS car cette formation est (actuellement) en meilleure posture pour remporter la victoire.
Regardez le pdf ci-dessus et comparez les probabilités dans les comtés où il y aurait un candidat unique (ils sont marqués en gris). Les différences sont importantes. Note: je ne montre les probabilités dans le cas ou le PQ, QS et ON ne feraient pas une telle alliance uniquement pour les comtés où il y a des différences, c'est-à-dire les 15 comtés mentionnés.

Conclusion.

Pour la première fois (du moins à ma connaissance), nous avons des données nous indiquant que les électeurs PQ, QS et ON seraient, dans une large mesure, prêts à voter pour un candidat unique à ces trois formations. Cependant, une importante incertitude existe. Une part non-négligeable des répondants ne savent pas ce qu'ils feraient.

Au-delà de cette incertitude, une telle alliance ne donnerait pas automatiquement le pouvoir à cette "coalition". Néanmoins, une augmentation de 20-points des chances de remporter l'élection est majeure. Le fait que le PLQ ne serait pas sûr de remporter une élection malgré une avance de 11-points est significatif.

Si ces chiffres semblent favorables à une telle alliance, il ne faudrait pas oublier que l'application de cette alliance rencontrerait plusieurs obstacles. En particulier, il faudrait que les trois partis identifient quels comtés pourraient bénéficier d'un retrait mutuel de candidats en faveur de ce candidat unique. C'est plus rapidement dit que fait. La liste de ces comté est sujette à d'importantes incertitudes, parmi lesquelles (et non la moindre) les intentions de votes. La division du vote qui arrive lorsque le PQ est 1-points devant le PLQ n'est pas la même que lorsque ce parti est 11-points derrière. Sur les 15 comtés où il y a une possible division du vote en se basant sur le sondage Léger, seulement 5 étaient dans la même situation en 2012 par exemple. Le retrait de candidat se fait fréquemment en France, mais le mode de scrutin est à deux tours. Les alliances se forment après le premier tour, se qui élimine beaucoup d'incertitude.

Au final, en tant que projectionniste non-partisan, je suis d'avis que la meilleure solution à la division du vote est une réforme du mode de scrutin. Cependant, vu qu'une telle réforme ne semble pas être d'actualité, j'avoue ne pas comprendre pourquoi le PQ, QS et ON n'essaient pas de s'entendre quelque peu. Stratégiquement, cela serait la bonne chose à faire. Il s'agît d'un pari, mais pas d'un pari très risqué selon moi.
2 jours après le dernier sondage Crop, voici un Léger qui montre, somme toute, une situation très proche. Le PQ est un peu plus élevé et la CAQ un peu plus basse, mais nous sommes dans les marges d'erreurs. De plus, cela ne changerait pas le résultat global, à savoir une majorité Libérale et le PQ comme opposition officielle.

Les 3 points de différence pour la formation de François Legault font quand même une grosse différence en termes de sièges (7 sièges contre 12).

Les projections sont affichées ci-dessous.


Si vous voulez savoir les probabilités, cliquez pour lire davantage. Je parle également de la "division du vote souverainiste", vu que le sondage contient des questions sur ce sujet.
Un jour après l'annonce du départ de Jean-Martin Aussant, un nouveau Crop est disponible. Cependant, ce sondage a été fait avant l'annonce et n'en tient donc pas compte (pour vous en convaincre, regarder la question posée). À noter que Crop n'inclut plus le Parti Vert dans ses choix de réponses. Bizarre mais enfin.

Ce sondage est très défavorable au gouvernement péquiste actuel. Non seulement la formation de Pauline Marois tombe à 25%, à peine devant la CAQ, mais l'insatisfaction envers son gouvernement atteint près de 70%. Je suis pas mal sûr qu'on est proche de l'insatisfaction envers le premier gouvernement Charest (au moment de la fameuse réingénierie de l'État).

En termes de projections, et en utilisant le modèle modifié (il y a aura des modifications possibles d'ici et y compris durant la prochaine élection), on obtient les projections suivantes:



Avec l'annonce du départ de Jean-Martin Aussant, on peut légitimement se poser des questions concernant l'avenir d'Option Nationale. Soyons honnêtes, la (relative) bonne performance de cette formation souverainiste lors de l'élection en 2012 était en bonne partie due à son chef. Il y a ainsi un risque réel que cette nouvelle sonne la fin pour cette formation. Nous en sommes encore loin, mais l'éventualité existe ou mérite d'être considérée.

Dans les faits, cette nouvelle pourrait potentiellement être très bonne pour le PQ et/ou QS.

QS est en très bonne position pour récupérer les votes ON si ce parti devait disparaître ou baisser dans les intentions de votes. Non seulement ces deux formations partagent bien des éléments (souverainistes, de gauche, etc), mais le vote QS et ON est en fait positivement corrélé entre 2008 et 2012 (au niveau provincial mais surtout dans chaque circonscription). Normalement, le "swing" entre deux partis est toujours négativement corrélé. Cela est logique. Si un parti monte, un autre baisse. Mais pas dans le cas des pourcentages QS et ON. Non, la corrélation est même de +0.5! Ce que cela signifie, c'est que là où Québec Solidaire a augmenté son niveau de soutient, ON a progressé davantage (ON ne pouvait que progresser en 2012 vu que ce parti n'existait pas en 2008). Ainsi, QS et ON ne se sont pas nuit mutuellement en 2012. Une explication possible pourrait être que les deux formations ont des électeurs très différents et ainsi ne prennent pas leurs votes de la même source. Mais une explication plus raisonnable (selon moi) est que ces deux formations ont plutôt été capable de prendre des votes au PQ sans avoir à se nuire. Et ces deux partis ont en profité là où le vote PQ était moins ferme.
(Note: cette corrélation positive n'est pas uniquement due au fait que ces deux parties avaient progressé entre 08 et 2012. Le vote CAQ et QS par exemple est négativement corrélé).

Quant au PQ, Pauline Marois ne doit pas voir d'un mauvais œil la possible disparition d'un adversaire direct. Après tout, la division du vote souverainiste pourrait devenir très importante si QS et ON restaient tous les deux au-dessus des 4% (ce que les sondages récents montraient). De plus, mes estimations montrent qu'ON était genre un "QS de Québec". QS prend des votes au PQ essentiellement dans l'Est de l'île. En effet, mes estimations montrent que quand QS prend 1 point (provincialement) au PQ, c'est en fait près de 2 points pris dans l'Est de l'île. À l'inverse, ON fait particulièrement mal à la formation de Pauline Marois à Québec. Cela permet aussi d'expliquer la corrélation positive observée précédemment: les deux formations prennent des votes du PQ, mais pas forcément au même endroit.

Ainsi, pour le PQ, il pourrait s'agir de la disparition d'un adversaire potentiellement dangereux dans la Capitale Nationale. Ou alors, si les électeurs ON se rapportent essentiellement sur QS, le PQ ne ferait que de passer de deux "petits" opposants à un "grand". En particulier, si QS joue bien son coup, cela pourrait être une superbe opportunité de sortir (davantage) de l'île.

Pour conclure, si le 1.89% d'ON se reportait sur le PQ (par rapport aux résultats de 2012), le PQ se retrouverait avec 60 sièges (6 gains, dont Nicolet-Bécancour où la présence d'Aussant a fait très mal au PQ). À l'inverse, si QS récupérait ces 1.89%, cela ne donnerait toujours que 2 sièges à cette formation. Mais certains comtés se rapprocheraient quelque peu (y compris Laurier-Dorion).

Bien sûr, tout cela est prématuré car ON existe encore. Nous verrons bien qui deviendra chef dans les prochains mois. Néanmoins, l'annonce aujourd'hui ne saurait être perçue comme une bonne nouvelle pour ce parti et ses partisans.

En passant, j'ai mis-à-jour le simulateur. Pas de grand changement, mais ne soyez pas surpris si les mêmes pourcentages ne donnent pas exactement le même nombre de siège. Aussi, le site utilise maintenant les commentaires Disqus en lieu et place d'IntenseDebate. Deux raisons principales: je recevais beaucoup de spam sous IntenseDebte et Disqus fonctionne avec la version mobile du site. En effet, si vous visionnez ce site sur un cellulaire, par défaut vous aurez une version simplifiée du site. Vous pouvez toujours choisir la version complète cependant. Désolé pour ceux qui avaient créé un compte IntenseDebate. Vos commentaires ont également été importés (sauf les commentaires pour les pages statiques, genre le simulateur).